Attila József

ROSÉE

Trapu, et seul, et gonfle;
L’arbuste rêve et danse,
Un blanc papier y ronfle,
Bouffant, quelconque, et rance.

Le bleu du ciel grisonne,
La chair du vert est drue.
Vapeur des monts qui sonne
Avec ma chanson nue.

Or bien, j’œuvrai, fidèle,
De bruits prairie éprise;
O ciel, au poids rebelle…
Déjà la chambre est grise.

Mon âme est simple et lasse.
Qui sait? Peut-être bonne.
Je tremble et suis l’espace
Où l’astre, éteint, frissonne.

(Marcel Lallemand)


 
  © All rights belong to the authors or their heirs. 2004.
2005.04.24. óta: 1