X-Ray Records

by

József 
HAJDÚ

 

 
 

60 x 50 cm

 

50 x 60 cm

50 x 60 cm

50 x 60 cm

50 x 60 cm

50 x 60 cm

50 x 60 cm

30 x 30 cm
30 x 30 cm
30 x 30 cm
30 x 30 cm


KÁROLY SZŰCS
      X-ray Records

Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923), professor of Physics at Würtzburg University discovered x-radiation in 1895 and was awarded the Nobel Prize in 1901 for its application in photography. Using this invisible short wavelength electromagnetic radiation the first image recorded the bones of a hand.

József Hajdú had his first experience with x-rays as a child. Later, while working in the Postal Museum, he encountered similar negatives; yet they were not part of the museum's collection for medical reasons but because they stored sound, or more accurately, were 78-records made during World War II. From the late thirties, discarded x-rays were re-utilized by talented amateurs and the Hungarian Radio as raw material for recording sound due to shortages caused by the war industry. With the help of a special device, music and public addresses were recorded on thick radiographs and then cut into discs of 23-25 centimeters in diameter, sometimes with uneven brims, given a label and a whole in the middle. This disk now had the double function of being both sound record as well as record of the internal human body; images of ribs, skulls and limbs broken by sound waves and shattered by music inscribed onto the surface. On the x-ray of a skull, for instance, the song of Anna Kapitány ”What A Nice Evening We Have” can be heard, and together the song and the image could create a undeniably morbid association. This is how it became possible that this almost contemporaneous multimedia record of information, an indeed bizarre ”recycled” object found its way to the shelves of record collectors as well as the sound archives of the Hungarian Radio, where we can still find them.

Hajdú found a beauty in this ancient ”multimedia” and decided to make the situation more complex by making photographs (contact prints and enlargements that preserved the original contrast qualities of the original) directly from the x-ray/record. By enlarging the 9x12cm Polaroid negatives to 50x60cm he enhances the invisible spatial forms under the surface of the body ­ the bones and the viscera ­ whose tones are further enhanced by the depth and pattern of grooves on the records two sides. The three layers on the enlargements with their modulated shades of clarity and tone result in a sensual as well as particularly mental space.

Through random-object (object trouvé) photography, Hajdú steps beyond the form of the archive into the realm of transformed memory and thus the x-rays do not appear for us as worthless junk of fanatic collectors or museologists but rather as complex artworks refurbished and reiterated by photography. In the aesthetic representation of photography, layers of memory become natural yet re-articulated documents of the records we inherited from the thirties. Due to our loss of belief in the impeccability of time and history, like the recent application of both old and new techniques, this kind of remedialization also aims at the re-utilization of an informative surface (process). In case the dominant permanence of time is lost and with it the taboo against the analogical loss of things, then the forms, i.e. images and sounds, made untouchable by the museum or preservation might be (re-)utilized not by historical but by medial and informative techniques. Both narrative and memory can be modeled by the network of a sphere's surface, where the distance of points in time and space theoretically do not change. This game of fantasy with József Hajdú's photographs was artificially created by the context of war and it has received its solid place on the periphery of a third-rate utilization in the space of creation and re-evaluation and that is where it steps beyond the ”merely” historical and museal topicality of objects.

Translation: Noël Villers

 

Károly SZÛCS:
       Rayons X

Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923), physicien, professeur ŕ l'université de Würzburg, avait découvert, en 1895, les rayons x, pour l'application desquels dans la photographie il a été décerné du prix Nobel en 1901. Cette radiation électromagnétique, invisible, ŕ une longueur d'ondes extręmement courte, a conservé les os de la main pour l'éternité.

József Hajdú a rencontré -­ pour la premičre fois ­ des radiographies lors du filtrage pulmonaire obligatoirement prescrit pour des enfants. Dans le Musée de la Poste, ou il était plus tard engagé, il a pu voir des négatifs qui n'y ont pas été transmis ŕ propos de leur importance médicale, mais ils servaient pendant la II. guerre mondiale comme porteurs de voix, notamment comme des disques ŕ une vitesse en tours 78. A partir de la fin des années 30, compte tenu du déficit en matičres premičres provoqué par l'économie de guerre les amateurs de plus en plus sophistiqués et la Radio Hongroise recyclaient des disques mis au rebut en tant qu'une matičre de base pour des disques. C'était sur les radiographies épaisses, couvertes d'une émulsion sur tous les deux cotés qui représentaient, ŕ leur tour, des images de l'espace intérieur du corps humain, les os et le systčme du réseau sous la peau que l'on avait enregistré, ayant recouru ŕ une coupeuse spéciale, le volume de voix des musiques et des discours solennels. Le média qui servait déjŕ en tant qu'un disque, a été coupé pour créer une forme de disque ŕ un diamčtre de 23 ŕ 25 cm, avec des bords parfois irréguliers, il a été muni de vignettes et perforé tout au milieu. Les illustrations des os des cotes, des crânes, des extrémités ont été sillonnées par des empreintes de son et elles ont été déformées par les titres des ouvrages musicaux grattés dans le disque. Sur la radiographie d'un crane on a pu entendre la chanson ”Belle soirée” d'Anna Kapitány et les inscriptions pouvaient ętre lues par des fans de la musique qui n'ont pas été épouvantés par l'esthétique forcément morbide. C'est de cette façon que le porteur d'informations ŕ l'époque multimédiatique a pu venir sur les étalages des collectionneurs de disques resp. aux Archives de la Radio Hongroise tout en représentant d'emblée un objet d'un ”recycling” bizarre, ou l'on les retrouve encore de nos jours.

Hajdú a découvert la beauté multivisuelle de ce ”multimédia” ancestral et a décidé ­ pour compliquer la situation encore plus ­ de faire des photos (copies compactées, ainsi que des grossissements aptes ŕ sauvegarder la synthčse de la lumičre et de l'ombre du négatif) ŕ partir des disques sonores issus des négatifs de rayon-X. La reproduction de la pellicule ŕ plats polaroid de 9x12 en une copie 50x60, fait souligner les formes de l'espace invisible sous la surface du corps humain, ainsi que les os, les viscčres dont la tonalité sera nuancée par la profondeur et la répartition des sillons de son, grattés sur les deux cotés. La superposition triple des signes sur les grossissements, ainsi que le fait que se produisent des effets qui s'affaiblissent ou qui se renforcent réciproquement, engendrent une transparence spécifique qui nous apparait comme des ”fantomes”, et aussi une richesse des nuances et l'enrichissement de l'espace sensitif.

C'est par le biais de ces photographies que Hajdú franchit les formes archivées pour arriver ŕ une mémoire transformée, tout en pratiquant la photographie d'un certain objet trouvé qui fait que ces disques ne se présentent pas devant nous comme des déchets ou des bric-ŕ-bracs des collectionneurs fanatiques ou des museologues, mais ils prennent la forme d'une création ”revętue” exprimée par la photographie. Les disques qui sont restés pour nous d'il y a 60 ans, seront des documentations naturelles, mais rearticulées des couches de la mémoire qui se sont superposées et qui sont couvertes par l'esthéticisme de la photographie.

Il dérive de la perte de la foi en intégrité du temps et de l'histoire que la ré-médialisation, elle-aussi- comme l'application des anciennes/nouvelles techniques de plus en plus répandues pendant les années passées, s'efforce de réutiliser la surface (et le procédé) de l'information de nouveau. Lorsque la continuité dominante du temps se perd et cela entraine la disparition du tabou de la cessation des choses, on pourra se voir confronté ŕ une (ré)utilisation des formes, des images, du son devenus intangibles par la conservation, par leur mise au musées qui ne revęt pas un caractčre historique, mais par-contre médiatique, informatif. L'histoire sera modelée sous la forme de la maille de la surface latérale du globe, ou la distance entre les points du temps/de l'espace ne changent pratiquement pas. Ce jeu de fantaisie qui doit sa naissance ŕ la guerre, enrichi par les photos de József Hajdú représente la tertiaire échelle de l'utilisation qui leur accorde le rang que les photos occupent dans le domaine de la création et des idées reformulées, tout en ne dépassant que l'actualité historique et muséelle des objets.

Traduction: L’ Auné Clarisse


SZŰCS Károly
        X-ray records

Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923) fizikus, a würzburgi egyetem professzora, 1895-ben fedezte fel az x-sugárzást, amelynek fotográfiai alkalmazásáért 1901-ben Nobel-díjjal jutalmazták. Az elsô képen ez a nagyon rövid hullámhosszú, láthatatlan elektromágneses sugárzás egy kéz csontozatát örökítette meg.

Hajdú József elôször a gyermekkori tüdőszűrések alkalmával találkozott röntgenfelvételekkel. Késôbb munkahelyén, a Postamúzeumban látott hasonló negatívokat, de ezek nem orvosi vonatkozásuk ürügyén kerültek oda, hanem mint a II. világháború során használatos hanghordozók, pontosabban mint 78-as fordulatszámú hanglemezek. Ugyanis a harmincas évek végétôl, a hadigazdálkodás anyaghiánya következtében a kiselejtezett röntgenlemezeket egyes képzettebb amatôrôk és a Magyar Rádió mint lemezalapanyagot újrahasznosította. A vastag, mindkét oldalukon emulzióval borított felvételekre, amelyeken az emberi test belsô terének képei, a csontozat és a bôr alatti vezetékrendszer tárulnak fel, egy speciális vágógép segítségével zenék és ünnepi beszédek hanganyagát rögzítették. Az immár hanglemezként is funkcionáló médiát ezután 23-25 cm átmérôjű, néhol kissé szabálytalan peremű korongformára vágták, felvignettázták és középen kilyukasztották. A bordák, koponyák, végtagok csontozatának ábráit hangbarázdák szántották fel és bekarcolt zenedarabok címei roncsolták: egy koponya röntgenképén például Kapitány Anna ”Szép esténk van” c. slágerét hallgathatták, olvashatták a feliratot a morbiditás szükségesztétikájától nem viszolygó zenerajongók. Így vált lehetôvé, hogy ez a korabeli multimédiális információhordozó, mint egy bizarr ”recycling” tárgya a lemezgyűjtôk polcaira, illetve a Rádió hangarchívumába kerüljön, ahol máig találkozhatunk vele.

Hajdú felfedezte ezen ôsi ”multimédia” multivizuális szépségét, és úgy döntött, hogy tovább bonyolítva a helyzetet, fényképeket (kontakt másolatokat és az eredeti negatív fény-árnyék világát megôrzô nagyításokat) készít a röntgennegatív-hanglemezekrôl. A 9x12-es polaroid negatív síkfilmet 50x60-as kópiára nagyítva kiemeli a testfelszín alatti láthatatlan tér formáit, a csontokat, zsigereket, amelyek tónusát árnyalja a kétoldalon bevésett hangbarázdák mélysége és eloszlása. A nagyításokon a jelek háromféle lerakódása és egymást gyengítô vagy erôsítô hatása sajátosan ”szellemképes” transzparenciát, tónusgazdagságot, az érzéki tér gazdagodását eredményezi.

Hajdú ezekkel a fotográfiákkal az archivált formából átlép a transzformált emlékezet felé, bizonyos talált tárgy (object truové) fotográfiát gyakorolva, amelynek eredményeképp már nem hulladékként vagy a fanatikus gyűjtôk és muzeológusok ócska kacataiként jelennek meg elôttünk e lemezek, hanem a fotográfia által felszínre hozott, ”átöltöztetett” összetett alkotásként. A fotográfiai megjelenés esztétikai köntösében az egymásra rakódott emlékezetek természetes, de újraartikulált dokumentumává lesznek a 60 éve ránkmaradt lemezek.
Az idô és a történelem szűziességébe vetett hit elvesztésének következménye, hogy az utóbbi években elterjedô régi/új technikák alkalmazásához hasonlóan ez a re-medializáció is az információs felület (eljárás) ismételt és újrafelhasználására törekszik. Ha az idô domináns folyamatossága elvész és vele együtt a dolgok analogikus elmúlásának tabuja, azáltal a megôrzéssel, muzeálással érinthetetlenné tett formáknak, tehát a képnek, hangnak sem történeti, hanem médiális jellegű, informatív (újra) felhasználása következhet be. A történet, az emlékezet egy gömbpalást hálójának formájaként modellálódik, ahol az idôbeli/térbeli pontok távolsága gyakorlatilag nem változik. Ez a háború kikényszerítette fantáziajáték HJ. fotóival ­ a harmadlagos felhasználás mesgyéjén ­ kapja meg az alkotás és újragondolás terében elfoglalt szilárd helyét, és haladja meg a tárgyak ”csak” történeti, muzeális aktualitását.