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Vous pouvez aider Church and Peace!

chers lecteurs, chères lectrices,


Cette année nos bulletins se concentrent essentiellement sur les nouvelles du travail et des efforts en faveur de la paix déployés par nos membres en Albanie, en Bosnie, en Croatie, au Kosovo et dans le reste de la Yougoslavie. Parallèlement nous préparons une série de publications pour présenter les buts de notre association et le travail de nos membres à un public plus large en Europe. Nous sommes heureux de voir s’étendre notre réseau d’information, par exemple en Lituanie et en Roumanie. A cela s’ajoutent des séminaires, des rencontres et des voyages. Tout récemment encore, on m’a demandé de présenter les possibilités de service bénévole pour la paix et le travail de Church & Peace dans deux classes de lycée.

Tout ce travail coûte beaucoup d’argent (frais de personnel, frais d’impression et d’envoi), d’autant plus que presque toutes les publications paraissent régulièrement en allemand, anglais et français et pour une part importante aussi en hongrois et en russe.
Les contributions des membres, l’abonnement à nos publications, les subsides et les dons qui nous parviennent régulièrement ne suffisent malheureusement pas à couvrir tous les frais. Il nous manque environ 20.000DM pour boucler le budget de cette année. Cette somme peut paraître très élevée, mais si l’on tient compte du fait que Church & Peace a 7 employés - soit à temps partiel soit à temps plein - on peut dire qu’elle n’est pas excessive.

Nous vous prions donc de nous soutenir davantage encore par vos dons et aimerions vous livrer quelques suggestions de soutien financier supplémentaire à notre travail:

1. A l’occasion d’un anniversaire ou de toute autre fête, vous demandez à vos hôtes de faire un don pour le travail de Church & Peace au lieu de cadeaux. Vous évitez ainsi à vos hôtes la question parfois embarrassante : quel cadeau apporter ? tout en rendant un service vital à notre association.

2. En 1998 nous avons reçu le montant d’un héritage qui nous a permis de couvrir une part importante de nos dépenses de l’an dernier et de cette année. Peut-être connaissez-vous quelqu’un qui est en train de réfléchir qui il\elle pourrait faire hériter d’une part de ses biens.

Si ces suggestions vous semblent déplacées, n’hésitez-pas á nous transmettre vos critiques, si au contraire vous avez d’autres idées , faites-nous en part !

Nous sommes à votre disposition pour toute question concernant l’état actuel de nos finances. Vous trouverez notre numéro de compte à la page 2 de cette lettre de nouvelle.

Je vous remercie de votre soutien et vous salue bien cordialement

Christian Hohmann, Secrétaire Général

JUBILE à PENOUEL


Des amis de Church & Peace représentent le réseau pendant une semaine de retraite et de vacances dans un mas de l’Ardèche en août dernier.

PENOUEL, du nom de l’expérience de Jacob luttant avec l’ange, est le nom d’une “communion”, réseau de personnes et de familles (au total une trentaine d’adultes) liés par une même intuition : vivre une discipline de prière et de partage malgré la dispersion dans au moins trois régions distantes de France.

La mise à disposition depuis une dizaine d’années, par la Communauté des Sœurs de Reuilly, d’un lieu d’accueil a donné à ce projet la visibilité qu’il mérite. Les membres de la communion s’emploient à faire vivre cet ancien mas de l’Ardèche protestante en animant des sessions à thème notamment durant l’été. Il s’agit certes de se pencher sur le donné biblique mais également, par des allers-retours fructueux entre la liturgie et la prière spontanée, le partage en groupes et la réflexion solitaire, l’accompagnement individuel et les interactions avec les membres d’origines si diverses, de s’approprier le texte pour qu’il inspire notre vie. Eglise & Paix était invité par Jean-Luc et Elisabeth Mouton, les organisateurs, en ce début août à apporter son son de cloche sur le thème choisi, celui du JUBILE.

Jean-Luc, un des membres fondateurs de la communion, nous a répété apprécier la voix d’Eglise & Paix dans le concert parfois bien pauvre des prises de positions des chrétiens sur des questions d’actualité. Il ne peut faire état de ses sympathies dans le journal qu’il dirige (Réforme) que selon les règles propres au journalisme, ce qui ne semble pas toujours compris par tous. Quant à nous, ami récent de Eglise & Paix, nous nous sentions peu représentatifs de l’engagement de ses plus anciens membres. Nous nous sommes bornés à parler en termes généraux de quelques aspects du développement en lien avec le JUBILE.

A l’exception de quelques “ branchés ”, le thème du JUBILE paraît peu actuel, sorte de résurgence vétéro testamentaire pour théologiens en mal d’idées. Après une telle session, ce questionnement s’inverse : comment l’Eglise d’aujourd’hui, bref; vous et moi, sommes-nous arrivés à porter si peu d’attention à un thème biblique aussi massivement présent, aussi central ? Jugez en plutôt :

Le premier jour était consacré au fondement historique (Lévitique 25) et aux questions d’une actualité brûlante qu’il pose à notre système économique mondial : qu’il est difficile d’organiser une redistribution régulière et volontaire des richesses ! C’est vrai également pour nous autres, propriétaires d’un petit patrimoine certes, mais d’une compétence assise ou d’une formation prolongée. Autant de biens qui peuvent être source d’esclavage ou de libération.

Le discours de Jésus concernant le pardon nécessaire dans l’Eglise (Matthieu 18) suivie d’une parabole qui enfonce le clou font sans conteste du JUBILE un thème central du message de Jésus. C’était le fil conducteur de notre deuxième journée.

Notre réflexion/prière, stimulée les deux jours précédents par Pascal Hickel (pasteur à Strasbourg), s’est ensuite portée sur le temps (Ecclésiaste 3), comme dimension essentielle du JUBILE. Le temps, comme la terre, appartient à Dieu . Nous sommes invités à être les acteurs du temps mis à notre disposition, de manière à re-connaître quel sont les temps propices (les “ kairos ”) à l’accomplissement des “bonnes” œuvres.

L’attention à la dimension cruciale de la grâce a clos notre semaine par le rappel de l’expérience de Martin Luther. C’est l’apport de nos devanciers André Trocmé et John H. Yoder que de relire le témoignage des Evangiles comme une nouveau JUBILE que le Christ entendait inaugurer, où les dimensions concrètes du partage, du pardon et du temps offert caractérisent le Royaume en marche.

Dans la fièvre qui monte à l’approche de l’an 2000, il est urgent de revenir aux questions essentielles que nous pose le thème biblique du JUBILE. Cela valait bien la peine d’ y consacrer quelques jours de vacances !

Daniel Goldschmidt

“Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’argent”


Mai 1999 : Le groupe des “Religieuses et Religieux pour la Paix” d’Allemagne manifeste publiquement contre l’acceptation d’un système financier injuste qui fait que les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres.

Nous avons durant trois jours fait des actions non-violentes de désobéissance civile pour attirer l’attention sur les victimes de l’endettement au niveau mondial.

Nous avons exigé devant et dans la Deutsche Bank (la plus grande banque mondiale depuis sa fusion avec banque américaine) un nouveau réglement de la circulation de l’argent - et avons posé la question de la légitimité du système des placements à intérêts.

Devant la Chancellerie de Bonn, nous avons réclamé le primat de la politique sur l’économie.

Par une prière “politique” - dans la cathédrale de Cologne - nous voulions attirer l’attention sur le fait que les églises en Allemagne sont impliquées dans ce système économique. Em effet, à la fin de ce millénaire, nous avons besoin d’une Eglise qui se rappelle de sa Tradition, afin que l’année jubilaire n’ait pas seulemet un arrière-fond religieux, mais retrouve aussi une exigence éthique et politique - une Eglise qui vit ce que Jésus a exigé : “Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’argent” (Matthieu 6: 24).

Ce verset de la Bible était peint sur une toile de 5 m. sur 13 m. que nous avons déployée dans une nef latérale de la cathédrale et sur laquelle nous nous sommes assis le long du bord. L’action qui durera deux heures, était marquée par la récitation du rosaire, des chants et des moments de silence. L’atmosphère de prière ne manqua pas d’impresionner les policiers en tenue de combat, appelés après très peu de temps par un représentant du chapitre des chanoines de la cathédrale. Le chanoine insistait pour que nous interrompions la prière, sinon elle serait terminée par la police qui avait reçu l’ordre de nous emmener en dehors de la cathédrale. On pouvait cependant voir que ces derniers respectaient la prière, il se constituait une sphère de protection autour de nous. Ici, j’ai ressenti à nouveau très intensément la puissance de la prière et me souvenais de la révolution non-violente aux Philippines, lorsque le peuple, ayant comme seule arme un chapelet à la main, se trouvait en face des tanks de la dictature militaire.

Beaucoup de touristes qui visitaient la cathédrale se sont arrêtés et quelques-uns s’assirent spontanément à côté de nous et priaient avec nous. Dans notre message au Cardinal, nous avons exprimé notre désir que, nous tous en église, nous nous ressouvenions de nos racines. Nous devons, comme Jésus, nous mettre clairement du côté des pauvres et des faibles, et élever notre voix partout où l’être humain n’est pas respecté dans sa dignité et est sacrifié à l’idole mammon.

Petite soeur Marlene-Karla de Jésus
Bulletin romand de la Réconciliation, octobre 1999

Les Eglises devraient se préoccuper de vaincre la "culture de la violence", dit le Secrétaire Général du Conseil Oecuménique des Eglises


Le Secrétaire Général du Conseil des Eglises (COE), le pasteur Konrad Raiser, a déclaré que les églises à travers le monde devraient envisager de consacrer la première décennie du siècle prochain à vaincre la "culture généralisée de la violence”. Il a dit qu’elles devraient aussi reconnaître que leur traditions théologiques ont contribué à la formation de la mentalité actuelle.

Dans un rapport adressé au Comité Central du COE à Genève le 26 août, K. Raiser a remarqué que ''l'engagement des églises à vaincre la violence et à construire une culture de la paix pourrait vraiment être un témoignage prophétique à une époque où les luttes pour le pouvoir et les ressources, pour l'identité ou la simple survie, mènent à des conflits entre groupes (même entre communautés de foi différentes). En décembre dernier, lors de la 8e Assemblée Générale à Harare, Zimbabwe, le COE a voté pour ''Une décennie oecuménique pour vaincre la violence'' pour la période 2001-2010. “Ce n’est pas une nouvelle préoccupation pour le COE” dit K. Raiser. Dans les années 1970, en réponse a l'appel de Martin Luther King pour travailler à la justice sociale par la non-violence, le COE a développé un”Programme pour Combattre le Racisme”. K. Raiser a cité une résolution de l'assemblée du COE à Vancouver, Canada, en 1993 : "la paix n'est pas seulement l'absence de la guerre''. La déclaration de Vancouver dit que la paix ne peut pas être construite sur les fondations de l’injustice, mais sur "la justice pour, et parmi, toutes les nations, et le respect de l'humanité et de la dignité de chaque personne, ainsi que l’a voulu Dieu ."

K. Raiser a déclaré que pour s'attaquer au problème de la violence, il faudrait que s’ouvre une nouvelle ère de réflexion morale et éthique. Il a dit: "Nous sommes encore profondément conditionnés par la pensée qui avait cours pendant la guerre froide, basée sur l'identification claire de l'ennemi et la confrontation du bien absolu et du mal absolu." La violence actuelle, a t-il ajouté, "ne peut pas être vaincue en imposant une force d’en haut, qui exigerait obéissance et soumission, car la violence est par nature une expression de la logique de guerre".

En remarquant que les Eglises elles-mêmes ont peut-être contribué au climat de violence,K. Raiser dit que la dernière “Décade of Churches in Solidarity with Women” (décennie des églises solidaires des femmes) a révèle aux Eglises quelques "vérités douloureuses"concernant leurs attitudes envers les femmes. K. Raiser dit que si une réflexion sérieuse sur la violence dans le monde se fait, les églises seront obligées de “faire une évaluation, impliquant l’auto-critique, des traditions théologiques, ecclésiastiques et culturelles qui tendent à justifier la violence au nom de la défense de l'ordre et du principe d'obéissance".

"C'est mon espoir et ma prière", a conclu Konrad Raiser “qu'en tant que communauté oecuménique, nous soyons en mesure, pendant cette décennie, d’apporter un témoignage fidèle de Celui qui est notre paix et qui a fait tombé le mur de la division et de l'hostilité."

Konrad Raiser a finalement dit que les actions menées par les églises concernant la violence, lors de la première décennie du siècle prochain, trouveront un écho, dans une certaine mesure, par les gouvernements et la société dans son ensemble.
Bureau de communications du COE
le 2 septembre 1999

Le Conseil oecuménique des Eglises (COE) veut soutenir les programmes contre la violence dans ses Eglises membres

Bien que la décennie a propos de la violence dans le monde ne débutera officiellement qu'en 2001, les Eglises membres s'y préparent déjà et les programmes lancés par le COE en tiennent compte, a affirmé Konrad Raiser, secrétaire général du COE, lors d'une réunion du Comité central le 26 août dernier. Il a souligné que la Décennie pour vaincre la violence débuterait par des projets ayant déjà été mis en place par les Eglises membres et que la Décennie les "renforcerait et soutiendrait".
Le secrétaire général du COE a aussi ajouté que cette action aurait une dimension inter-religieuse. Il a affirmé que "les religions doivent dépasser les images stéréotypées qu’elles ont les unes des autres”. A propos de la violence à travers le monde, il a dit : "Nous chrétiens devons être humbles et prendre en compte la sagesse des religions orientales, particulièrement du bouddhisme, qui a beaucoup dit déjà dans le domaine de la paix et de la non-violence."
COE
Traduction : Michel Sommer

Soeur Pierrette, nouvelle prieure de la Communauté de Grandchamp


Dans la Communauté de Grandchamp, le 22 juillet dernier, une célébration à Areuse en Suisse, a marqué le changement de prieure.

Sœur Minke, prieure pendant 29 ans, fit un discours d'adieu vivant dans lequel elle décrivit le processus de discernement dans la prière (qui a duré trois ans), pour choisir la personne qui lui succéderait. A la demande de Christian Hohmann, j'avais le privilège de représenter Church and Peace à cette célébration. Ma fille Julia, qui a séjourné a Grandchamp il y a 10 ans, m'accompagnait.

Lorsque nous sommes arrivées et que l'on nous a orientées vers un parking situé dans les près, nous avons pressenti que nous allions participer à une grande célébration. Sœur Christel, du centre de retraite du Sonnenhof, nous a accueillies dans la cour et a mis dans un grand panier notre lettre officielle de salutations. La plupart des membres de la Communauté étaient habillés en blanc - pour la fête. Des membres d'autres communautés et congrégations étaient également présents. Dans son discours, sœur Minke a salué la présence de plus de quarante pasteurs, ainsi que des membres de familles et d'amis de la Communauté.

Les quatre cents personnes présentes n'ont pas toutes trouvé de la place dans "l'Arche", la chapelle aux vitraux de couleurs dispersés sur les parois lambrissées. Dans la cour et sous une grande tente, les autres personnes ont pu regarder la célébration sur l'un des écrans de télévision. J'ai été touchée par l'Esprit présent pendant la célébration et profondément émue par la décision radicale de ces femmes de s’engager dans une vie de service. Tous les membres de la communauté (environ soixante personnes) se sont engagées à soutenir la nouvelle prieure. Après la célébration de l'Eucharistie, nous avons eu le temps de rencontrer d'anciennes connaissances et d'en faire de nouvelles. Lors du repas, j'ai apporté à sœur Pierrette les félicitations et les meilleurs vœux de la part du réseau Church & Peace. Sœur Irmtraud était aussi là et nous avons pu parler ensemble. La célébration s'est terminée par un acte symbolique de bénédiction et par des danses libres.

Christa Voigt
Traduction : Michel Sommer

En Bref....


MIR romand : nouveau secrétaire
En remplacement d’Evelyne Burkhardt, Juan Ballesteros sera dès décembre le nouveau permanent de la branche romande du Mouvement international de la Réconciliation.
Diplômé en médiation du Centre de promotion sociale pour éducateurs de Liège en Belgique et membre de l’Eglise mennonite, Juan Ballesteros est un formateur expérimenté qui intervient en Suisse depuis 1993. Il a notemment animé des séances de sensibilisation à la communication non-violente au sein du Cycle d’orientation de la Glâne à Romont (Fribourg), en février et avril 1999, et propose des séances de prévention de la violence destinées aux adultes, notamment parents et enseignants.
Terres Civiles, No 6, septembre 1999

"Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu"
Le tapage médiatique a propos de l'an 2000 a tendance a faire oublier sa véritable signification : le 2000e anniversaire de la naissance de Jésus, le Prince de la Paix. Les chrétiens et les croyants ont la grande responsabilité de prier, de réfléchir et d'agir pour que ce nouveau siècle soit celui du règne de la paix et de la justice dans le monde entier.
Alors que ce siècle se termine, allons de l'avant avec espoir : la réconciliation prendra le pas sur la haine, les armes seront changées en instruments de paix, une société globale sans guerre pourra être construite.
Engagez-vous, engagez votre Eglise, votre communauté, votre organisation religieuse, répondez a cet appel et participez au week-end organise par "Services and Vigils for World Peace and Disarmament", du 28 au 30 janvier 2000. Un dossier en anglais est disponible pour £ 4. Pour plus d'informations, ou pour commander ce matériel, écrire a : World Disarment Campaign, PO Box 28209, Edinburgh EH9 1ZR, UK. Tel. et Fax : +44 (0)131 4474004.
Traduction : Ruth Wenger Sommer

Lecture


L’exigence évangélique de non-violence
Ce petit livre est d’une grande densité, et d’une grande intensité aussi, nourrie par l’interpellation vécue par Jean-Marie Muller à l’annonce de la mort en Algérie des sept moines de Tibhirine en mai 1996 (suivie de celle de Pierre Claverie, évêque d’Oran, en août 1996).
Face au danger, les moines refusent les mesures de protection, ils refusent de s’en aller. Après une première visite des hommes armés, “il a fallu nous désarmer et renoncer à cette attitude de violence qui aurait été de réagir à une provocation par un durcissement” témoigne le prieur du monastère, qui choisit alors comme prière quotidienne : “Désarme-moi, désarme-nous, désarme-les”.
Certains chapitres témoignent du cheminement des moines, d’autres résument la pensée de Jean-Marie Muller concernant la non-violence, avec de multiples citations et références. L’auteur dénonce les errements du christianisme qui relativise le commandement : “Tu ne tueras pas”.
L’assassinat des moines est un échec, mais “c’est leur meurtre et non pas leur mort” qui est un échec. L’échec, pour l’homme, c’est d’exercer la violence et non pas de la subir”.
Jean-Marie Muller : Les Moines de Tibhirine : “témoins” de la non-violence, Ed. Témoignage chrétien, 1999, 110 p.
Signalons également l’édition au format de poche d’un autre ouvrage de Jean-Marie Muller (paru initialement aux éditions Desclée de Brouwer en 1995) : Le principe de non-violence : Une philosophie de la paix, Ed. Marabout, n° 3657, 1999, 321 p. [Cote : 301.632 MUL]

Lanza del Vasto. Sa vie, son oeuvre, son message
Lui-même compagnon de l’Arche et poète, l’auteur a côtoyé Lanza del Vasto pendant de nombreuses années. Il tente à la fois de tracer le portrait de l’homme, “célèbre mais mal connu”, et de rendre compte de son oeuvre d’écrivain. On découvre ainsi l’itinéraire peu commun de Lanza del Vasto et l’impressionnante richesse de ses écrits. Poèmes, lettres, récits, textes souvent inédits ont une large place dans cette première biographie complète.
Arnaud de Mareuil, Editions Dangles, 1998, 461 p.

Les Eglises et la crise du Kosovo” est un dossier préparé par le Conseil œcuménique des Eglises, en coopération avec la Fédération luthéranienne mondiale, l’Alliance réformée mondiale et la KEK. Il retrace l’engagement des organisations œcuméniques de février 1998 à juin 1999, et comprend des rapports détaillés de délégations s’étant rendues en Yougoslavie, Macédonie et Albanie en avril et en mai de cette année. Le dossier est disponible auprès de la KEK, Case Postale 2100, CH-1211 Genève 2.

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